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Sais-tu encore mettre un pied devant l’autre ?


Depuis le départ de proche tant aimé tu ressens un grand blocage dans ton corps. Tu es toute coincée, tu es recroquevillée, tu ne sais même plus marcher.


Tu as perdu le goût de la vie, et la vie t’a perdu.

Tu passes tes soirées assises sur les marches de tes escaliers à regarder la porte d’entrée, et tu pleures. 

Tu te cloîtres chez toi, tu ne souhaites pas montrer ton visage et tes épaules  sont tombantes. Ton dos est courbé, tu as mal en toi, tu as mal dans ton corps.

Tu ressens une profonde fatigue et  tu te glisses dès que tu peux dans tes draps sous lesquels tu sanglotes en essayant de t’endormir pour retrouver dans les limbes ton être cher. 


Tu t’évades par le sommeil, et tu perds pied avec la réalité.


Te rappelles-tu la couleur du soleil ? 

Te rappelles-tu la couleur de la mer ? de la nature ?

Te rends-tu compte qu’en perdant pied avec la réalité, avec la terre, tu ne te nourris plus de cette énergie naturelle qui nourrit chaque être vivant ?


Comme toi après le départ de mon être cher, je me suis peu à peu éloignée de la terre nourricière, je n’ai plus mis le nez dehors, je me suis calfeutrée, je suis restée immobile, ensommeillée, éteinte, fanée et j’ai eu mal, si mal que j’ai fini par tomber malade.

J’ai attrapé tous les bobos de la terre, ma fatigue était intense,  rien n’y faisait. 


Et puis un jour, lasse de moi même, j’ai enfin entendu la voix d’une amie qui me proposait d’aller randonner dans la nature. J’ai retrouvé ma paire de chaussures de marche, j’ai préparé mon petit paquetage avec une bouteille d’eau et je l’ai suivie.


J’ai remis un pied devant l’autre, j’étais fière de moi, de mes progrès, je sentais que mes tensions commençaient à se délier, que mes poumons commençaient à se redéployer. 


En fait je me suis remise à respirer ! 


Je me suis rendu compte que j’avais complétement bloqué ma respiration pendant tous ces longs mois, et la devant les paysages en deux heures de marche je retrouvais cette capacité naturelle.

Et chose incroyable, en respirant j’ai fait tomber ce stress qui me collait à la peau depuis ces longs mois.

Sais-tu que la respiration active et consciente joue d’une manière subtile sur les tensions nerveuses et sur le stress par voie de conséquence.

Cette respiration est d’ailleurs la seule façon naturelle que nous ayons en notre possession pour mettre un frein à l’emballement de notre système nerveux autonome. Quelle découverte pour moi ! 

Sais-tu que la nature, et le soleil en particulier,  ont ce pouvoir de donner vie, redonner vie, et qu’en marchant au contact de cette belle nature tu reprends des forces, tu renoues avec la vie. 

As-tu déjà entendu parlé du prana ?  C’est une énergie portée par les petites billes qui flottent dans l’air et  que tu aperçois quand tu regardes le soleil.

Quand tu marches dans la nature et que tu respires à pleins poumons, tu absorbes ce prana.  Et selon la tradition indienne, ce prana vient se loger dans ton  système nerveux et ton système glandulaire.


C’est ainsi qu’en quelque sorte tu recharges tes batteries. 

Et quand les batteries sont chargées tu redonnes à ton corps la capacité de faire face, tu stimules ton médecin intérieur et tu es moins sujette aux petits bobos qui t’empoisonnaient tant, moins sujette à la fatigue. Tu te sens à nouveau vivante, comme l’abeille qui butine, comme ce romarin qui fleurit, comme cette petite coccinelle qui s’envole devant toi. Tu écarquilles à nouveau tes yeux devant  la simplicité et  la beauté de la nature.


En marchant dans la nature j’ai donc retrouvé le goût à la vie et je me suis rechargée en énergie, et j’ai compris que je devais le faire régulièrement, tout comme je recharge la batterie de mon téléphone.

Maintenant c’est une routine, je marche face au soleil sans oublier mon être cher qui me regarde en souriant de tout là haut.


 


Quel est ton secret pour remettre un pied devant l’autre et retrouver l'énergie après le départ de ton être cher ?



 

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